Be a Loser 

Léa Soussan
Commissaire: Mor Reshef Sivan
29 décembre 2019-22 janvier 2020

La galerie Omer Tiroche est fière de présenter Be a Loser, une exposition solo de l’artiste multidisciplinaire Lea Soussan, organisée par Mor Reshef Sivan. 

Dans son nouveau corpus, Soussan explore les différents enseignements et paraboles de Rabbi Nachman de Breslov, centrés sur les codes de conduite moraux et religieux. Soussan insère des références symboliques  tirées de ses enseignements tout au long de l’exposition afin de faire revivre ses doctrines et aussi de souligner qu’elles sont toujours pertinentes et applicables dans la société d’aujourd’hui,  bien qu’elles furent écrites il y a plus de 209 ans.

Le nom de l’exposition, Be a Loser, est dérivé des propres interprétations et observations de Soussan.  La société d’aujourd’hui met l’accent sur la recherche du succès;  ce qui provoque en contre partie une peur écrasante de l’échec.  De ce fait, cela amène les gens à cacher certains aspects de leur vie qui peuvent être considérés comme infructueux, et  donc à projeter une fausse version d’eux-mêmes sur le public. Rabbi Nachman enseigne à embrasser cette peur, arguant que l’échec est non seulement vital mais aussi fondamental pour  l’évolution de tout être.

L’utilisation  de la graine comme métaphore du développement par le Rabbin Nachman de Breslov, est pour Soussan,  son idée la plus poignante.

Elle la concrétise à travers sa sculpture à grande échelle d’une graine pourrie,  qui refléte symboliquement la croyance de l’artiste  pour qui la décomposition et en d’autres termes l’échec,  est un signe de renaissance.

Les écrits du Rrabbin Nachman suscitent d’innombrables interprétations. Par son travail, Soussan vise à rendre ses enseignements plus accessibles au grand public, ainsi qu’à ouvrir de multiples discours sur la manière d’appliquer ses théories (à) dans la société contemporaine;  avec une mise en évidence  sur un même plan les différences et les) parallèles  qui séparent deux siècles à priori incomparables. L’exposition s’ouvre pendant la fête de Hanoucca, comme un rappel symbolique de la doctrine du rabbin :   l”homme et ses tendances n’ont pas changé, et le désespoir n’existe pas.

Lea Soussan est née en Israël en 1986 et a déménagé à Paris très jeune. Plus tard, elle a obtenu un diplôme en art du Stern College for Women à New York. En 2015, Soussan est retournéen Israël, et vit et travaille actuellement à Tel Aviv. Elle a exposé dans plusieurs expositions individuelles et collectives en Israël.